29 janv. 2014

Les plantes de l'Ile de la Reunion


Plantes et espèces de la Réunion


Informations complémentaires : 





















Aloès amer



Partie botanique





Autres noms populaires : Aloe Vera, la laisse amère; la plante docteur.

Nom scientifique : Aloe barbadensis ou Aloe vulgaris.





Traduction : Aloe Vera : vrai alors

                      Aloe vulgaris : Aloe répandu
                      Aloe Barbadensis : Aloès des barbades





Localisation : en-dessous de 100 mètres, sur les balcons ou dans les jardins.

Parties utilisées :





Le suc jaune, obtenue en incisant la superficie des feuilles

Le gel, presque transparent et collant, tiré de la partie interne des feuilles, de leur pulpe.

Plante vivace ayant l'apparence d'un cactus, se caractérisant par de longues feuilles vertes bleutées et fermes, charnues, de forme lancéolée, avec une extrémité pointue et des piquants de chaque côté. Les feuilles grandissent à partir d'une sorte de chou et sont disposées en rosette. Au moment de la floraison, une grappe de fleurs jaunes verdâtres, d'abord dressées puis pendantes, s'épanouit au sommet d'une tige qui s'érige au milieu de la plante. 

Différence entre les plantes exotiques, indigènes et endémiques :  


Endémique : Parmi les espèces indigènes, certaines se sont progressivement différenciées pour créer des espèces nouvelles, dites endémiques, qui n’existent nulle part ailleurs dans le monde et se trouvent dans un territoire limité (une île, un archipel, un massif montagneux).

Indigène : On dit qu’une espèce est indigène lorsqu’elle est arrivée sur l’île par des moyens naturels et qu’elle était présente avant l’arrivée de l’homme.On compte 856 plantes indigènes sur l’île dont 232 endémiques de La Réunion et 156 endémiques des Mascareignes
Exotique :  A l’inverse, les espèces exotiques ont été introduites, volontairement ou non, par l’homme.




À la fin du mois de mars 2011, l’association UFC-Que choisir a dressé une liste de huit médicaments dangereux, d’après les 77 placés sous surveillance par l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). Parmi eux, des remèdes utilisés pour le diabète, l’arthrose, la douleur, la dépression ou l’obésité, utilisés depuis des années. Et avec la crise du Médiator et autres erreurs médicales graves, jamais la méfiance envers le monde médical n’a été aussi élevée. Face à cela, que vaut la médecine non conventionnelle ? Sous ce terme, retenu par la Commission européenne de Bruxelles, sont regroupées les médecines considérées comme non scientifiques parce que non fondées sur la méthode expérimentale.



Parmi elles, la phytothérapie. Derrière ce nom, se trouve une pratique traditionnelle basée sur l’utilisation de plantes. En général, il s’agit de tisanes. En infusion, macération ou décoction, cette pratique est bien ancrée sur l’île. D’après les derniers chiffres publiés par les autorités sanitaires, 87% des habitants de l’île en consommeraient. 




Et cette tendance s’accroît. Kakouk, célèbre tisanier de l’île basé a l’Entre-Deux, confirme : « Depuis un an, j’ai environ 25% de clients en plus ». Il reçoit chez lui, un samedi sur deux, des clients venus de toute l’île, cherchant une alternative aux médicaments. « Certains sont même envoyés par leur médecin ou leur pharmacien », poursuit-il. 




« Pendant la crise du chikungunya, il n’y avait pas de médicaments pour lutter contre la maladie. Les gens se sont rués sur les remèdes à base de plantes », indique Héloïse Patiana, chargée de mission à l’Aplamedom (association pour les plantes aromatiques et médicinales de la Réunion). Selon elle, à ce moment, « l’évolution a été flagrante ». 




L’association a prouvé que certaines plantes de l’île sont efficaces sur plusieurs maux : bronchite, angine, troubles du sommeil, problèmes de digestion, de vessie, de reins...« C’est le plus grand concurrent de l’allopathie », indique Claude Cheung-Lung, pharmacien à Bellepierre. Mais il tient à préciser : « On ne doit pas abuser de tisanes. Il faut que les patients se renseignent auprès des professionnels de la santé et respectent les dosages prescrits par eux ». 




Autre médecine non conventionnelle : l’homéopathie. Ce genre de médicaments est administré sous forme de granules ou de gouttes, à très faible concentration, et la maladie est traitée par des substances minérales, végétales ou animales. Avec ce procédé, aucun danger n’est à signaler par Claude Cheung-Lung, « ni à court terme, ni à long terme ». Selon une étude LH2 commandée par la filiale Océan Indien de Boiron, sur un échantillon de 400 personnes interrogées, 62% des Réunionnais utilisent cette médecine non conventionelle. 




Dans les pharmacies, de plus en plus de clients semblent se renseigner sur l’homéopathie, recherchant « des soins plus naturels pour guérir une grippe, une angine ou des problèmes de peau », indique Christophe Martinez, docteur en pharmacie à Saint-Denis. Mais cette médecine non conventionnelle ne soigne pas tous les types de maladies, notamment « les infections graves et les maladies lourdes comme le diabète et le cancer », souligne Claude Cheung-Lung. 




Le pharmacien émet plus de réserves quant à l’usage de l’aromathérapie. « Les huiles essentielles sont à utiliser avec une grande précaution ». Selon lui, elles peuvent fonctionner sur les problèmes nerveux, cutanés et respiratoires, ainsi que comme antiseptique. Christophe Martinez donne quelques exemples : « L’huile essentielle de lavande aide à trouver le sommeil et réduire le stress, celle à la menthe poivrée peut agir sur les maux de tête... » 




Mais « attention à ne pas se laisser enrôler par toutes les publicités qui vantent l’aromathérapie », prévient Claude Cheung-Lung. « Les huiles essentielles renferment plusieurs sortes de molécules, elles sont très concentrées en éléments chimiques actifs. Certaines peuvent présenter des dangers pour la peau, d’autres sont toxiques à forte dose ou sur une longue période. Il faut les utiliser avec modération », ajoute Christophe Martinez. 




« Avec les récents scandales médicaux, il est possible que les gens se tournent un peu plus vers les moyens naturels de guérison. Mais il ne faut pas oublier qu’ils doivent être utilisés en complémentarité, et pas en remplacement des médicaments allopathiques », conclut Claude Cheung-Lung. 

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