24 janv. 2014

La population & La culture artistique



LES ORIGINES



             La Réunion, comme dit précédemment, était encore déserte il y a 3 siècles et demi avant que celle-ci fut baptisée l'île des Mascareignes puis l'Ile Bourbon. En effet, depuis l'époque des colons au XVIIème siècle, l'extrême isolement de l'île, sa position particulière au milieu de l'Océan Indien ont favorisé le rapprochement entre hommes et femmes différents. Leur union à créée un réel mélange de cultures ; la langue, les croyances, la cuisine ou encore la musique. La cohabitation des croyances et religions s'est ainsi imposée naturellement sur cette ile baptisée alors "la Réunion" en 1649.

Parmi les pays d'origines des premiers habitant de l'île, on retrouve dans l'ordre chronologique :


  •  Europe, Madagascar, Inde. (1663-1720)
  • Europe, Madagascar, Inde, Afrique. (notamment du Mozambique) (1720-1830).          
  • Chine( Canton) ( à compter de 1900).
                                              Source : "Guide encyclopédique de la Reunion", Daniel Vaxelaire, 2010.



Forte de plus de 850 000 habitants, la Réunion ne cesse de voir s'accroître sa population, dont 37% a moins de 20 ans, et elle devrait dépasser le million à l'horizon 2030. Mais plus que par sa jeunesse, c'est la diversité des origines, le mélange et le métissage qui sont les principale caractéristiques de l'île. Un cas unique en France ou la diversité et la tolérance vivent en bonne intelligence.


Source : Musée Stella Matutina





LA POPULATION RÉUNIONNAISE DE NOS JOURS



Aux créoles, (terme qui désigne désormais tous les natifs de l'ile), dont beaucoup sont métis, s'ajoutent les "Z'oreils" ou "z'oreilles", terme qui désigne les français venus de France Métropolitaine pour un court ou long séjour. Une légende dit que ce surnom leur a été attribué car il semblerait que ces derniers aiment tendre l'oreille afin de comprendre ce que disent leurs congénères créoles.





Les "Cafres/cafrines" ou "Kaf''/Kafrine représentent une part importante de la population réunionnaise. Les cafres sont originaires d'Afrique orientale et de Madagascar.






Ensuite, nous retrouvons les "malbars", les Indiens hindouistes qui représente 1/3 de la population locale. Ils sont originaires de la cote sud ouest de l'Inde.



Enfin, il y a les "Zarab" ou "zarabes", généralement de confession musulmane, ils possèdent aujourd’hui de nombreux commerces dans les principales villes de l'ile.



De confession bouddhiste, les chinois originaires de Canton en Malaisie, ils ont ouverts des epiceries, sorte de petit bazars, appelé "boutik".

Important : Toutes les expressions citées ci-dessus n'ont, seuls, aucune consonance péjorative. D'ailleurs, ils se sont banalisés et font même office de surnom attribué volontiers aux proches.



Mais aucune catégorie ne forme une communauté strictement cloisonnée : tous les jours, un mariage rapproche un peu plus chacune d’entre elles. La Réunion préfigure le monde de demain, celui d’un village uni par la vie en commun au-delà de ses origines multiples.

L’opportunité est offerte à chaque visiteur de découvrir la « multiculturalité » en grandeur nature. Les îles d’Outre-mer représentent, d’ailleurs, un atout pour la France grâce à l’ouverture au monde de ces aires culturelles d’Océan Atlantique  avec les Antilles, la Guyane, Saint-Pierre et Miquelon ; de l’Océan Indien avec la Réunion et Mayotte ; de l’Océan Pacifique avec Wallis et Futuna et la Polynésie Française. C’est la cohabitation avec ces identités, langues, cultures, religions, traditions liées à la Métropole mais aussi inscrites dans une histoire plus ancienne que celle marquée par l’arrivée des Européens qui font de ces îles, des territoires hors du commun. Cette diversité culturelle est un atout pour organiser le dialogue des cultures et des civilisations et, de s’éloigner, ainsi, de la mondialisation continue des marchés, des économies et des rapports de force. Grâce à ses neuf collectivités territoriales sur trois Océans, la France est une puissance avant tout maritime. Il serait, ainsi,  logique que la France prenne en considération ses départements d’outre-mer dans le choix de ses stratégies et solutions pour le développement de la tolérance, notamment la tolérance religieuse, et de la mixité culturelle.

 La Réunion est, ainsi, située sur un axe de rencontres et d’échanges entre les mondes africain, asiatique, musulman et européen. C’est une société de différences, plurielle dès son origine, marquée par les discours et les idéaux de l‘émancipation venus de l’Europe, retravaillés par la situation coloniale. Soutenir pleinement la recherche en sciences sociales et humaines dans cette région nous poussent à repenser les notions de centre et de périphérie, de les approcher de manière dynamique. En tant que réunionnais et français, nous nous demandons comment l’expérience réunionnaise pourrait contribuer à la réflexion sur ces questions qui agitent l’hexagone. Nous avons l’expérience de la diversité au quotidien, dans nos familles, à l’école, dans les lieux publics. La diversité est présente dans les phénotypes*, les religions, leurs signes extérieurs, les interdits (nous pensons notamment à la prise en compte des spécificités religieuses dans les cantines scolaires) et elle ne nous empêche pas de vivre ensemble, tout en étant français.

Tout ce qui accentue la diversité culturelle est un facteur de progrès. La France doit, ainsi, avoir l’honnêteté de reconnaître l’enrichissement que lui apportent les outre-mer. Pour le moment, la réciprocité n’est pas assez équilibrée. Ce que réclame l’outre-mer, à juste titre, c’est plus de respect et de remerciements pour ce qu’il apporte à l’identité française.
L’importance des îles d’Outre-mer n’est donc pas d’abord économique ou démographique, elle est culturelle et politique. Pourtant, en France, ces dernières intéressent peu alors qu’en réalité, elles sont un révélateur de la plupart des questions liées à la mondialisation, au multiculturalisme et à la recherche d’autres liens de coopération politique. En effet, l’histoire de la Réunion s’est bâtie sur le multiculturalisme (étroitement lié à l’esclavage) alors même qu’en Europe le débat sur une immigration « contrôlée » fait fureur. Ainsi, la mère patrie doit cesser d’ignorer l’identité de ses îles mais plutôt de s’en inspirer pour prêcher un schéma de tolérance et de « vivre ensemble ».  

Quel meilleur remède contre le racisme ordinaire et les préjugés qu'un voyage à La Réunion ?

CULTURE ET ARTISTES

Poésie

  • Antoine Bertin (1752-1790) "Les amours", 1780.
Son père l’enverra dès 1761, à l’âge de 9 ans, en métropole pour parfaire son éducation comme tout bon enfant de la noblesse. Il loge avec plusieurs autres poètes (dont Evariste Parny) dans un endroit aux abords de Paris qu’ils nommèrent « la Caserne ». C’est grâce notamment à la compagnie de Parny qu’il va donné un nouveau sens à sa poésie, tout d’abord en publiant  "Amours ", un recueil de poèmes de trois volumes qui raconte ses amours avec  une jeune femme venu également de l’île Bourbon. Ses amours se solderont par de l’amertume, et Bertin s’épanchera alors sur le thème de  l’amant malheureux, soit du pur romantisme 40 ans avant son heure de gloire avec "la caserne".

  • Auguste Lacaussade (1815-1897) Chantre de la liberté. "Les travailleurs, poème et paysages", 1852. 
Il fut envoyé en France pour faire ses études, puis rappelé dans son pays natal dès 1834. Il débuta en 1839 par un recueil de vers, Les Salaziennes, dédié à Victor Hugo, puis donna en 1842 une traduction des "Œuvres complètes d'Ossian", couronnée plus tard par l'Académie française. Les vers d'Auguste Lacaussade, réunis sous le titre de "Poèmes et Paysages" (1852) et des "Épaves" (1861), lui ont valu par deux fois le prix Bordin à l'Académie française. Lacaussade a mis sa muse au service de son pays bien-aimé, la Réunion. 
  •  Evariste de Parny (1753-1814) "Chansons madécasses", 1787.
Vers dix ans, il est envoyé en France, au collège de Rennes ; plus tard il hésite entre se faire moine ou la carrière militaire. Il fréquente la Cour, Versailles, où il rencontre Antoine Bertin (1752-1790), lui aussi originaire de Bourbon (à l'époque), ainsi que Nicolas-Germain Léonard (né à la Guadeloupe, 1744-1793). En 1783, il effectue un nouveau voyage à Bourbon, l’île de France et en Inde. Il aurait composé les "Chansons Madécasses" pendant son séjour à Pondichéry, en Inde. 


  • Leconte de Lisle (1818-1894, poète politicien qui plaide pour la condition des esclaves. " Le Bernica, poèmes barbares"

Après avoir vécu la plus grande partie de son enfance à Nantes, il continua ses études au collège de  Saint-Denis de la Réunion. Après un passage à la Faculté de Droit de Rennes et quelques essais du côté du journalisme, Leconte de Lisle s'engagea vers le socialisme fouriériste. En 1848, enthousiasmé par la révolution, il travailla à abolir l'esclavage et entreprit de convertir les Bretons aux réformes sociales. Déçu par la tiédeur de la réponse populaire, arrêté puis jeté en prison, Leconte de Lisle, sans jamais abandonner ses idéaux, se consacrera désormais de manière presque exclusive à la poésie.
  • Léon Dierx (1838-1912) , "Les filaos, les lèvres closes (1867). 
Après une enfance passée à la Réunion, Léon Dierx gagne la France pour y faire ses études. A Paris, il rencontre Emile Bellier, étudiant créole exilé comme lui. Dierx délaisse peu à peu l'Université, au profit de la lecture et de l'écriture. Il décide de devenir poète. En 1858, son premier recueil, 'Aspirations', est publié. Bientôt, il rejoint le groupe des Parnassiens. A partir de 1963, le réunionnais côtoie Leconte de Lisle, chef de file des Parnassiens. Mais Dierx ne peut plus vivre à la charge de sa famille, car la situation économique de la Réunion est déplorable. Reçu à l’École Centrale, il ne finira pas son cursus. Léon Dierx devient alors un modeste employé de bureaux. En 1867, son recueil 'Les lèvres closes' est publié, œuvre qui est considérée comme sa plus aboutie. Dès lors, Dierx écrit moins. A partir de 1879, il est employé au Ministère de l'instruction publique, avec l'aide de Guy de Maupassant. En octobre 1898, à la mort de Mallarmé, Dierx est désigné comme nouveau "prince des poètes". 


Musique et Danses

Maloya

 

Reconnu au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2009, le maloya est la danse et le chant traditionnel de la Réunion sur laquelle repose l’identité réunionnaise. Cependant, malgré cette reconnaissance au niveau mondial, au fil des années et des générations de réunionnais, cette tradition bien locale et propre à l’île se perd. Élément essentiel du patrimoine culturel réunionnais, le maloya fait aujourd’hui la fierté de notre île et est à l’image de sa diversité. Pourtant, c’est l’une des pratiques culturelles  les plus controversées et les moins valorisées sur l’Ile.
La pratique du maloya était interdite jusqu’à l’abolition de l’esclavage le 20 décembre  1848 à la Réunion. Les affranchis ont, ainsi, organisé des services Kabaré afin d’honorer cette tradition condamnée et snobée pendant la période de l’esclavage. Etant un moyen d’expression de leurs identités et exclusivement compréhensibles par leurs semblables, le maloya, notamment par le biais de la langue créole fût l’une des premières formes d’échanges et de démonstration sur l’île de l’identité créole réunionnaise. Néanmoins, le maloya a longtemps été négligé et isolé mettant ce dernier en retrait de l’identité culturelle de l’île. C’est ainsi qu’il est surtout représenté  le  jour de la célébration de l’abolition de l’esclavage le 20 décembre de chaque année, lors des accueils professionnels de l’Ile de la Réunion Tourisme (Comité Régional de Tourisme ou au sein des établissements hôteliers de l’Ile les weekends.
Révélé au grand jour, depuis les années 1980, le maloya que nous connaissons aujourd’hui est à la croisée des chemins. Partagés entre une tradition reconstituée et une recherche d’ouverture sur le monde, les musiciens actuels peuvent se baser sur l’héritage des Maîtres du Maloya que sont « Lo Rwa kaf », Granmoun Lélé, Gramoun Baba, Gramoun Bébé Manent, Henri Lagarrigue , Frirmin Viry, Simon « Dada » Lagarrigue et Gramoun Sello afin de faire vivre le maloya avec son temps sans pour autant se couper de la source originelle de cette musique. Aujourd’hui, il doit sa vitalité à plus de 300 groupes recensées dont certains artistes mondialement connus, et à un enseignement musical spécialisé au Conservatoire de la Réunion . Facteur d’identité nationale, illustration des processus de métissages culturels, porteur de valeurs et modèle d’intégration, le maloya est fragilisé par les mutations sociologiques ainsi que par la disparition de ses grandes figures.
Ces derniers, en rapport au maloya, affirment, dans un premier temps, qu’il ne faut pas confondre les deux sphères du maloya sur l’île. En effet, il existe deux sphères culturelles dans le maloya réunionnais.
 La sphère Nord-Est et la sphère Sud-Ouest. Cette nuance du maloya est peu connue tout comme l’histoire et l’évolution de cette danse née dans un contexte de souffrance en comparaison à toutes les autres. Cette caractéristique ne doit pas être omise ni banalisée par les réunionnais en hommage à leurs ancêtres qui en firent un instrument de liberté. Dans la Région Nord-Est les pratiquants du « maloya » sont très empreints de spiritualité, le maloya est une musique liée au culte des ancêtres afro-malgaches. Il y a aussi dans cette région une façon de chanter le maloya en créole qui est plus « piké » dans la façon d’interpréter que dans le Sud.
Dans la région Sud-Ouest, les pratiquants du maloya, bien que certains soient des participants du culte des ancêtres, comme leurs homologues de l’autre région, s’expriment essentiellement en créole dans leur maloya. Le maloya sudiste semble plus enraciné sur l’île car il n’y a que peu de chants en dialectes dans le Sud. Berceau de la contestation sociale et culturelle dans les années 1970, beaucoup de chants parlent du quotidien des travailleurs, des problèmes de la vie quotidienne et de la lutte pour de meilleures conditions de vie. Malheureusement, face à l’évolution fulgurante de la société réunionnaise, la connaissance de nombreuses traditions et coutumes locales viennent à s’effacer devant l’omniprésence des médias et de l’ombre de la mondialisation, désormais présente dans tous les foyers.  

Au XVIIe siècle, les premiers colons s'installèrent en compagnie de serviteurs (futurs esclaves) d'origine malgache. Jusqu'au siècle suivant où des hommes et des femmes venant d'Afrique et du Gujrat indien. Les esclaves, seuls dans les plantations les samedis et dimanches, ont ainsi l'occasion d'échanger leurs douleurs, leurs sentiments et espoirs pour l'avenir. Ils s'exprimeront ainsi tous à travers la danse malgache avec des rythmes hérités des Indiens. La danse traditionnelle d'Afrique vient ainsi scellés les bases du maloya, mot d'origine malgache qui signifie :"J'en ai marre". Deux instruments en sont la base : le kayamb et le roulèr.




Kayamb : Il rappelé le murmure des vagues en faisant rouler des graines dans des cloisons de hampes  de fleurs de cannes elles-mêmes fixées par un cadre en mât de choka (plante endémique de l'île, utilisée notamment pour la confection de dessus de chaises, chaussons, chapeaux..)

Roulèr : Instrument qui évoque les battements sourds du cœur. Il est fabriqué en tendant une peau de bœuf sur le fond d'une barrique.


ARTISTES

Gramoun Lélé

Gramoun Lélé surnommé le "grand-père du maloya" ou "Lo Rwa Kaff" chantait dans les Kabars, ces lieux où, selon l’héritage malgache, les hommes et les femmes se réunissent pour danser au son des instruments traditionnels de l’île. Il était l'un des plus dignes représentants du maloya à la Réunion. Aujourd'hui, les membres de sa famille continue à transmettre cette héritage culturel aux nouvelles générations. 

Discographie 
Namouniman en 1993, Indigo
Soleye  en 1995, Indigo.
Dan ker Lele en 1998, Indigo.
Zelvoula en 2003, Marabi.


Les musiciens d'aujourd'hui
Firmin Viry


Il était considérée dans les années 70 comme le "sauveur" du maloya. Il continue aujourd'hui à se produire accompagnée de sa famille dans les manifestations culturelles et touristiques de l'île. 
Ti Mardé, Indigo, 1998.
Ile de la Réunion : maloya, Ocora, 1999.
Memwar in pep, 2006.

Danyel Waro

Créole blanc originaire de la Plaines des Cafres, il a une belle voix de blues et œuvre à la promotion et la diffusion du maloya à la Réunion.

Discographie :
Gafourn, 1987.
Batarsité, 1994.
Foutan Fonnker, 1999.
Bwarouz, 2002.
Somminkér, 2003. 
Rest’la Maloya, hommage à Alain Peters
Grin n syel, 2006.
Aou Amwin, 2010





Baster (Thierry Gauliris)

C'est un groupe né de l'initiative de l'association Mouvman kiltirel Baster en 1981. (quartier des hauteurs de Saint-Pierre)

Mouvman Kiltirel Basse-Terre (1983)
Mon Péi Mon Lémé (1988)
Rasine Momon Papa (1990)
Lorizon Kasé (1992)
Mon Royom (1995)
Black Out (1998)
Baster Live 99 (1999)
Coffret Lespri, lo kèr, lo kor lé la (2000)
Raskok (2001)
Kaf Gong Reggae (2002)
Baster 1983/2003 (2003)
Live Sin-Zil 2003 (2003)
DVD Live Sin-zil 2003
Lev (2005)
Du Passé au Présent (2007)
Wiyo (2008)





Lindigo

Les membres de ce groupe sont d'origines malgaches et réunionnaises, ils mettent ainsi en avant le maloya,  héritage de leurs ancêtres respectifs.

André Ceccarelli (Batterie)
Gérard Chomienne (Saxophone)
Laurent de Wilde (Piano)
Jean-Marc Jaffet (guitare basse)
Christophe Marguet (Batterie)
Hervé Sellin (Piano)
Jean-Philippe Viret (Contrebasse)




 Kiltir





 Ti Sours





Séga

Le séga est le genre musical majeur des Mascareignes, l'île Maurice, de l'île de La RéunionRodrigues, des SeychellesAgalégaSaint-Brandon et diverses îles de l'Océan Indien. Les chanteurs seront appelés "segatier".

Pour chacune de ces îles, le séga diffère. Par exemple le séga rodriguais est composé de deux musiques différentes :




ARTISTES

Joël Manglou


Né à Pondichéry en 1747, ce travailleur libre fut recensé trente-cinq ans plus tard à Saint-André. Il s'est marié avec une certaine Marceline, certainement affranchie malgache, et a eu sept enfants. Nous sommes donc en présence d'une très ancienne famille libre de couleur.
Libres et créoles. Voilà qui sied à merveille aux Manglou d'aujourd'hui.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/region/l-acirc-me-cr-eacute-ole_489956.html#cCobxXYBccvEwlyi.99


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Jacqueline Farreyrol





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